Pourquoi être ponctuel?
J’ai récemment découvert dans le livre The Blue Zones: Lessons for Living Longer From the People Who’ve Lived the Longest de Dan Buettner que la ponctualité est essentielle à une vie longue et saine. Ce livre propose, parmi ses multiples stratégies, une méthode infaillible pour éviter les retards et ainsi, augmenter sa longévité.
C’est une des leçons du livre : si on est détendu et calme, on vit plus longtemps et en meilleur état.
C’est à 67 ans que je commence enfin à essayer d’appliquer cette méthode alors que je cherchais des moyens pour vivre mieux et plus longtemps.
Pour être ponctuel, c’est ridiculement simple :
- Calculer le temps qu’il faut pour un déplacement ;
- ajouter 10 à 15 minutes ;
- ne pas essayer de terminer ou de commencer quelque chose à tout prix quand c’est bientôt le moment de partir. C’est toujours la dernière chose qu’on fait qui est de trop.
Mais pourquoi n’ai-je pas mis cela en pratique plus tôt ?
En me posant cette question, j’ai découvert que je n’aimais pas particulièrement être détendu et calme. Au contraire, j’avais plutôt l’habitude d’être tendu et stressé, car tout devenait plus intense, et cela me faisait sentir plus vivant.
En réalité, l’intensité n’est pas dans le stress : on peut vivre intensément en demeurant présent à ce qu’on fait, en restant calme, en respirant consciemment et en souriant : un autre bienfait de la méditation. L’intensité réside dans la présence, la concentration et la direction ; elle réside dans le sentiment profond d’être davantage connecté et non pas dans celui causé par l’adrénaline. D’autre part, ce qu’on fait sans être pressé risque d’être plus réussi, de comporter moins d’erreurs et d’avoir une plus grande portée.
Après plus d’une année de pratique régulière de la méditation, je trouve finalement TRÈS agréable de ne pas être stressé. Mon goût pour le calme intérieur s’est développé et j’ai enfin commencé à mettre en pratique le truc de partir 10 à 15 minutes plus tôt.
Pour moi, le plus important est de ne pas oublier que rien ne se produit dans cette direction tant que je n’ai pas le désir du calme intérieur.
Mais au désir du calme intérieur, peut aussi s’opposer un autre désir : celui d’en faire plus, ce qui me conduit à commencer trop de choses, que je veux poursuivre entre autres au moment où je dois partir. J’ai alors à appliquer un autre principe : « Moins, c’est plus », énoncé par un architecte du Bauhaus : Ludwig Mies van der Rohe qui appliquait le minimalisme dans son design architectural. Un de mes amis utilise métaphoriquement l’expression : « Voyager léger » lorsqu’il parle d’appliquer le minimalisme dans sa façon de vivre. J’avoue que j’ai encore beaucoup de difficultés avec ce principe.
La ponctualité n’est pas non plus ma qualité première! Dont départ le matin pour l’école avec les enfants…
Les quelques rare fois où j’ai fait l’exception de me prendre d’avance augmentaient beaucoup mon bien-être. Ça me donne le goût de réessayer! L’idée de se donner un 15 minutes d’extra me semble excellente.