À la Saint-Valentin, ma conjointe et moi avons lu un court texte de Thich Nhat Hanh et surtout nous l’avons mis en pratique. Suite à cela, nous avons eu une Saint-Valentin très ressourçante pour notre couple. Cet exercice est à revivre à d’autres occasions. Je vous propose donc ce très court texte.
« De temps en temps, asseyez-vous à côté de la personne que vous aimez, tenez sa main et demandez : « Chéri(e), est-ce que je te comprends assez ? Ou bien est-ce que je te fais souffrir ? S’il te plaît, dis-moi afin que je puisse t’aimer comme il faut. Je ne veux pas te faire souffrir – et si je le fais à cause de mon ignorance, s’il te plaît dis-le moi pour que je puisse t’aimer mieux, et que tu sois heureux(se). » Si vous dites cela d’une voix qui communique votre réelle volonté de comprendre, l’autre personne risque de pleurer. C’est un bon signe, parce que cela veut dire que la porte de la compréhension est en train de s’ouvrir et que tout sera possible à nouveau.
Peut-être qu’un père n’a pas le temps ou n’est pas assez courageux pour poser à son fils une telle question. Alors l’amour entre eux ne sera pas aussi plein qu’il pourrait l’être. Il nous faut du courage pour poser ces questions… L’amour vrai a besoin de compréhension. Avec de la compréhension, celui ou celle que nous aimons a des chances de s’épanouir. »
Et comme vous l’avez deviné, cette lecture et la pratique de la compréhension peut être utilisée avec nos enfants, nos parents. Et oui, il nous faut du courage pour nous poser ces questions.
De vivre cela m’a rappelé une chanson de Gilles Vigneault : Le doux chagrin, à écouter ou réécouter.