La seule chose qui compte vraiment est de sentir mon être essentiel à l’arrière plan de mon train-train quotidien en tout temps. – Nouvelle Terre, Eckhart Tolle
J’aime bien afficher à l’occasion sur la porte de mon frigo une citation qui m’inspire ou me fait me questionner. Et cette citation d’Eckart Tolle y figure depuis déjà un petit bout de temps.
Cette fois-ci, au lieu de vous convier à lire un long article, je vous invite plutôt à passer à l’action en mettant en pratique cette proposition de Tolle : « Simplement sentir son être essentiel à l’arrière plan de son train-train quotidien en tout temps. »
Essayez de VIVRE cela pendant quelques jours et, si vous le souhaitez, laissez-nous un commentaire plus bas sur ce que vous avez vécu.
Il y a plusieurs mois, je me suis demandé ce qu’était mon « être essentiel ». Dernièrement, en essayant l’expérience que je vous suggère de vivre, j’ai constaté un détachement, une certaine paix, un bien être. Je me sens davantage présent, calme et d’humeur égale. Je me sens connecté, en accord avec tout. Je suis ici. C’est comme si je sentais l’effet bien concret de la discipline quotidienne de la méditation pleine conscience que je mets en pratique depuis août 2014.
Comme j’aime bien demander de l’information à mon ami Google, j’ai trouvé sur« l’être essentiel » :
- Nous vivons séparés de notre être essentiel : une vulgarisation.
Évitez peut-être de faire deux choses en même temps : comme regarder la télé en même temps que vous lisez ou que vous écrivez, surfer sur le Web et écouter de la musique. Ne faire qu’une chose à la fois. Regarder la télé ou lire ou écrire, ou surfer sur Internet ou écouter de la musique. Essayer cela pendant au moins quelques temps dans votre journée.
Mais peut-être que comme moi vous vous demandez ce qu’est votre « être essentiel » ? Je dirais que c’est votre conscience. Tolle parle de présence et de Présence ; de l’espace intérieur en comparaison avec l’espace intersidéral, de l’illimitée et éternelle conscience, du corps subtil, de la Présence que je suis, de Dieu comme appellation courante de la même réalité. On pourrait ajouter l’âme, la conscience et l’éternel du moment présent. Mais j’ai aussi entendu une autre formulation : une intimité profonde avec soi dans laquelle je peux ressentir une bienveillance, une compassion et une douceur à mon propre égard.
Persistez, je crois que l’enseignement qu’on en tire est fort stimulant. Dans l’avant-propos d’un livre de Tolle, Russell E. DiCarlo écrit:
Le plus grand triomphe du développement humain ne réside pas dans notre capacité à raisonner et à penser, bien que cela nous distingue du règne animal. L’intellect, tout comme l’instinct, est seulement un détail dans l’ensemble. Ultimement, notre destinée consiste à nous rebrancher sur l’Être essentiel qui est en nous et à exprimer notre réalité divine et extraordinaire dans le monde concret et ordinaire du quotidien. Facile à dire, mais pas facile à faire puisque ceux qui ont atteint les étapes ultérieures du développement humain sont encore rares.
Je vous convie à une e-x-p-é-r-i-e-n-c-e d’abord plutôt qu’à une réflexion. Voilà, bonne expérience !