Que dire au lieu de : « Je n’ai ni l’envie, ni le goût de faire ça maintenant. »?

Trop souvent, nous nous laissons emporter par nos états d’âme, nos envies,  notre humeur du moment – ce qui nous mène à la procrastination, au manque d’exercice, à la malbouffe, à la recherche constante de distraction sur l’Internet et à bien d’autres mauvaises habitudes.

Notre humeur du moment est un bien mauvais conseiller à qui demander si nous devons faire quelque chose ou non.

Considérons les exemples suivants.

  • Nous avons comme projet de produire un livre, et nous nous engageons à écrire tous les matins. Mais matin après matin, au lieu d’écrire, nous avons plutôt envie de lire ce qui se passe sur nos sites Web préférés. Alors, nous mettons l’écriture de côté. Toutes nos procrastinations fonctionnent de la même manière.
  • Nous nous promettons de travailler aujourd’hui… mais quand vient le temps de passer à l’action, nous nous sentons fatigués. Alors, nous mettons cela de côté et nous nous promettons de le faire le lendemain.
  • Nous planifions de méditer, mais au lieu de cela nous sommes distraits par notre téléphone intelligent. Explorer le contenu de notre téléphone est une activité dont nous avons toujours envie, mais méditer est beaucoup moins attirant.
  • Nous prévoyons une bouffe santé pour la journée, mais durant l’après-midi, nous avons plutôt envie d’une collation. Alors, nous mangeons des croustilles ou une pâtisserie. Il est plutôt rare que nous ayons envie de légumes, mais nous sommes toujours prêts pour un petit quelque chose de frit, de salé, de gras ou de sucré.

Laisser nos états d’âme, nos envies et nos humeurs dicter nos actions mène à la procrastination, à la distraction, au manque d’exercices, à la malbouffe et en général, aux mauvaises habitudes.

Pouvons-nous faire mieux que ça ? Pouvons-nous changer ces habitudes ? Mais oui ! En privilégiant des actions de manière plus intelligente de telle sorte que nous réaliserons ce que nous désirons, que nous ferons ce qui est bon pour nous, que nous accomplirons ce qui peut aider les autres. Prenons ces décisions un peu à l’avance (NdT : on peut, par exemple, planifier notre journée la veille), sans tenir compte de ce que sera notre humeur au moment de passer à l’action.

Quand arrive le moment de passer à l’action, au lieu de se dire : « Je n’ai ni l’envie, ni le goût de faire ça maintenant » et au lieu d’écouter d’abord notre humeur du moment, on peut se répéter une, deux ou quelques-unes des phrases suivantes…

  1. En planifiant ma journée et en faisant ma liste des tâches à faire, j’ai bien compris que c’est un incontournable et que c’est clairement ce que j’ai à faire aujourd’hui.
  2. Mon passé me supplie de le faire et mon futur me remerciera : alors faisons-le.
  3. Une fois que j’aurai commencé, je serai content de m’être mis en train. La seule chose que j’ai à faire, c’est de faire le premier petit pas.
  4. Je n’ai pas besoin de tergiverser, d’y penser ou de me demander si oui ou non je vais le faire. Tout est déjà décidé.
  5. Ceci est un acte de compassion à mon égard. Un geste d’amour pour moi. Marchons en direction de l’amour.
  6. Je fais ceci pour les autres, pour poser un geste qui sera un exemple pour les autres et ainsi qui participera à rendre le monde un peu meilleur.
  7. Oui, me justifier en me disant : « Juste pour cette fois.. », c’est me causer du chagrin. Ne tombons pas dans nos pièges habituels et nos vieilles manières de penser.
  8. C’est le bon moment : passons à l’action comme un pro.

[L’article original par Leo Babauta, a d’abord été publié en anglais le 9 février 2015 sur http://zenhabits.net/; la traduction française est de Claude Séguin.]

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